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الخميس، 24 أكتوبر 2013

Jeep Liberty  Le constructeur américain conteste la décision de l'agence américaine de sécurité routière qui lui demande de rappeler 2,7 millions de Jeep. Mais si Chrysler s'économise pour le moment les frais d'un rappel important estimé à 500 millions de dollars, sa réputation pourrait souffrir de ce choix, estime le magazine spécialisé américain Automotive News.
Chrysler a engagé la semaine dernière un bras de fer avec la puissante NHTSA (National Highway Traffic Safety Administration). Le
constructeur, filiale de l'italien Fiat a en effet refusé de se soumettre à une décision de l'agence de sécurité routière américaine qui lui demandait de rappeler quelque 2,7 millions de Jeep. Un pari pour le moins risqué, souligne ce lundi 10 juin le magazine américain Automotive News, qui met notamment en avant les conséquences potentielles en termes de réputation pour Chrysler.
D'après la NHTSA, des modèles de Grand Cherokee et Liberty présenteraient en effet un problème de réservoir pouvant provoquer un incendie du véhicule en cas de collision par l'arrière. Un sérieux problème puisqu'il aurait été lié à des dizaines d'accidents ayant entraîné 51 décès aux Etats-Unis.
LE COÛT DU RAPPEL ESTIMÉ À 500 MILLIONS DE DOLLARS
D'après les ingénieurs interrogés par Automotive News, le rappel des 2,7 millions de véhicules coûterait 500 millions de dollars (380 millions d'euros) à Chrysler, une somme conséquente puisqu'elle représente un peu moins du quart du profit attendu pour 2013. Mais face à cette décision, les consommateurs pourraient penser que Chrysler fait passer son portefeuille avant la sécurité des utilisateurs. Un mauvais signal alors que le constructeur s'efforce depuis des années de mettre en avant la qualité de ses véhicules. 
Chrysler pourrait donc payer cher ce choix de s'opposer à la NHTSA. Si un défaut est avéré sur les modèles de Jeep concernés, il faudra en effet ajouter les frais judiciaires du litige avec l'agence de sécurité routière américaine ainsi que la dégradation de l'image du constructeur pour obtenir la facture totale de ce rappel. Le japonais Toyota, qui avait tardé à réagir entre 2009 et 2010 à rappeler des véhicules pour un problème d'accélérateur, a mis du temps pour se relever de cette épisode qui avait considérablement écorné sa réputation outre-Atlantique.

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