Le constructeur, filiale de l'italien Fiat, mène un bras de fer avec la NHTSA, qui lui demande de rappeler 2,7 millions de Jeep Grand Cherokee et Liberty à cause d'un problème de réservoir. Chrysler a jusqu'au 18 juin pour répondre à l'agence gouvernementale en charge de la sécurité routière.

Depuis que le Japonais Toyota a vu sa réputation fortement écornée pour avoir traîné entre 2009 et 2010 à rappeler près de 12 millions de voitures dans le monde, dont une très grande partie aux Etats-Unis, les litiges sur les rappels de véhicules se font rares outre-

Atlantique. Traumatisé par cet épisode,le constructeur japonais a d'ailleurs choisi de payer plus d'un milliards de dollars en décembre dernier pour mettre fin à des plaintes d'automobilistes.

Chrysler prend pourtant aujourd'hui le risque de contester une demande officielle de rappels. Car si le constructeur américain, filiale de l'italien Fiat, a annoncé jeudi 6 juin qu'il rappelait 630 000 exemplaires de différents modèles de Jeep (Wrangler, Compass et Patriot) dans le monde pour des problèmes d'airbag ou de transmission, il a par ailleurs fait le choix de poursuivre son bras de fer avec l'agence américaine de sécurité routière.